2. Januar 2014

petit aéroplane by klimperei


 
 
From the 1994 split CD with Sébastian Gandera on Façade ( sold out ). Cover art : S. Morlighem. Here are Klimperei tracks only...

Found on a forum : « continúo este post que ya más que de "listas" debería pertenecer a una nueva categoría llamada "brainstorming" vamos con otros olvidados en mi lista inicial : klimperei

si buscas información relacionada con pascal comelade, tras mucho divagar, te acabas encontrando con klimperei, formación claramente relacionada con el arte bruto, mediterráneo y minimal del rossellonés.

al parecer klimperei son una pareja de inquietos y prolíficos músicos franceses que han colaborado con bastantes músicos de la vanguardia europea (como pierre bastien) y norteamericana (como frank pahl -en un disco delirante con canciones basadas en postres-). aunque algunos de sus otros trabajos son claramente experimentales (tipo el comelade de las "oblique sessions"), yo aprecio especialmente una miniatura pop llamada "petit aéroplane".

se publicó en 1994 en un formato de split cd junto con otro trabajo de un tal sébastian gandera y supongo que será complicado de encontrar (yo me topé con él milagrosamente una tarde paseando por el slsk).

21 temas en 38 minutos (ni los ramones) en un disco muy disfrutable (también muy francés, muy art decó) donde abundan los paisajes melancólicos, decadentes y ligeramente luminosos. acordeones, mandolinas, triángulos, pianitos, instrumentos inventados y un sinfín de juguetes - también guitarras eléctricas, éstos le dan a todo - construyen un disco sin pretensiones que podría escuchar una y otra vez. incluye versiones coloreadas de satie y una revisión del "bolero" de ravel que toca el cielo.

credits

released 02 January 2014
Ça fait des jours qu’il est pelotonné sur cette branche. Il me surveille du coin de l’œil. Je suis tout sec, miteux ; cela ne m’empêche pas de descendre de temps en temps pour me dégourdir les jambes. Je fais un petit tour, je souffle sur mes doigts ; je m’ennuie presque tout le temps.
Je reste là devant le pré. Il fait un peu frisquet.
Lorsque je remonte, il hoche un peu la tête, comme pour m’approuver.
Je m’installe de mon mieux sur la fourche moussue d’une grosse branche.
Il faut faire attention : l’écorce se détache, l’aubier est tout gluant — et les feuilles sont couvertes de pucerons. Quelque chose l'appelle, il coiffe son chapeau, il se pommade rapidement et descend, un peu emprunté, avec ses guêtres et son gilet.
Les orties près de l‘auvent se tassent, quelque chose dégringole du toit ;
les couvercles des poubelles sont un peu de biais, comme les casquettes des voyous.
Je suis là-haut tel un petit aéroplane, relié au sol par une longue ficelle.
Je suis tiraillé dans tous les sens. C’est difficile.
J’ai envie de retrouver la cabane avec nos trésors, coquilles, biscuits effrités au fond des poches, le bourdonnement du transformateur, le château d’eau, les flaques qui se rejoignaient...
Je m’ennuie presque tout le temps...
(C. Petchanatz)

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